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LE BERGER AUSTRALIEN

LE BERGER AUSTRALIEN

Les origines

Le berger australien fait partie des races reconnues par la Fédération Cynologique Internationale, l’American Kennel Club et Le Club Canin Canadien. À entendre son nom, nous serions portés à croire que le berceau de la race est l’Australie. Pourtant c’est aux États-Unis, que la race, telle que nous la connaissons aujourd’hui, s’est développée. Les ancêtres du berger australien, que l’on nomme aussi l’australian sheperd ou Aussie, proviennent plutôt des pays basques. Ils accompagnaient les bergers et gardiens de troupeaux dans leur travail. Ils étaient alors bergers des Pyrénées ou un de ses proches cousins. Au début du 19è siècle, les bergers des pays basques quittèrent pour l’Australie, pour découvrir de nouveaux espaces. Là-bas, ils ont rencontré des bergers britanniques qui avaient leurs propres chiens de travail, probablement des collies d’Écosse, des border collies, peut-être même des bobtails ou les ancêtres du bearded collie. Il y eu des mélanges entre ces races. De ces mélanges est né l’Aussie, tel que nous le connaissons. Attirés par la grande demande de laine aux États-Unis, les bergers basques laissèrent l’Australie pour le nouveau continent et apportèrent leurs chiens avec eux. Les chiens durent s’adapter à des conditions difficiles. Seuls les sujets les plus vifs et les plus forts purent s’en sortir. Une sélection naturelle s’est opérée et donna naissance à une nouvelle génération de chiens plus résistants et plus intelligents.

Les Aussies ont d’abord montré leurs aptitudes de travail sur les troupeaux de moutons et ensuite sur les troupeaux de bovins. Ils accompagnaient alors les cow-boys. Au XX è siècle ils commencèrent à participer à des concours de travail sur troupeaux et devinrent de plus en plus présents dans les rodéos. Entre 1950 et 1960, Jay Sisler, un des pionniers des démonstrations canines de danse, parcourut les États-Unis et le Canada avec ses Aussies. Ses chiens donnèrent plusieurs spectacles et participèrent à des films de Disney, donnant ainsi de la visibilité à la race. En 1957 l’ASCA (Australian Sheperd Club of America) fût mis sur pied et les membres établir un standard pour la race. Le berger australien fût reconnu comme race par L’AKC en 1991 et par la FCI en 1996. ET ce n’est que depuis 2006 qu’il est reconnu et autoriser à obtenir un titre international de beauté.

Standard de la Race selon le CCC

Aspect général

Le berger australien est un chien de taille et d’ossature moyenne, bien équilibré. Il est attentif et animé, faisant preuve de force et d’endurance et d’une agilité peu commune. Légèrement plus long que haut, il a un poil de longueur et de rudesse moyenne avec des coloris qui offrent à la fois variété et individualité chez chaque sujet. Une caractéristique qui sert à l’identifier est sa queue écourtée naturellement ou coupée. Chez les deux sexes, la masculinité ou la féminité est bien définie.

Caractère

Le berger australien est intelligent. C’est tout d’abord un chien de travail qui a de forts instincts de berger et de garde. C’est un compagnon exceptionnel. Il est très doué et facile à entraîner, s’acquittant de ses tâches avec grande allure et enthousiasme. Il est réservé en la présence d’étrangers mais il ne fait preuve d’aucune timidité. Bien qu’agressif et autoritaire dans l’exercice de ses fonctions, on ne tolérera aucune agressivité envers les personnes et les animaux.

Tête

Nette, forte, sèche et en proportion avec le corps. Le dessus du crâne doit être plat à légèrement bombé, la longueur et la largeur chacune égales à la longueur du museau qui doit être bien équilibré et proportionné au reste de la tête. Le museau s’affine légèrement jusqu’à une pointe arrondie. Stop modéré mais bien défini.

Dents

Une dentition complète de dents fortes et blanches avec un articulé en ciseaux. Un articulé régulier est une faute. Les dents cassées ou manquantes par suite d’un accident ne sont pas pénalisées. Disqualification : prognathisme inférieur, prognathisme supérieur dépassant 1/8 po (0,32 cm).

Yeux

Très expressifs, démontrant attention et intelligence. Clairs, en forme d’amande et de

grandeur modérée, légèrement obliques, ni enfoncés ni proéminents, aux pupilles foncées, bien définies et parfaitement positionnées. Leur couleur est brune, bleue, ambre ou toute variation ou combinaison y compris mouchetures et marbrures.

Oreilles

Attachées haut sur le côté de la tête, triangulaires et légèrement arrondies à la pointe, de taille modérée, la longueur étant mesurée en ramenant la pointe de l’oreille au coin intérieur de l’œil. Les oreilles, lorsque le chien est à l’attention, tournent légèrement vers l’avant entre 1/4 et 1/2 au-dessus de la base. Les oreilles dressées et les oreilles de chien courant sont des fautes sévères.

Cou et corps

Le cou est solide, bien défini et proportionné au corps. De longueur moyenne, légèrement arqué à la crête, bien placé sur les épaules. Le corps est ferme et bien musclé. La ligne du dessus semble de niveau lorsque le chien se tient droit debout sur ses quatre pattes. La poitrine est profonde et les côtes sont bien cintrées. Le rein est fort et large lorsque vu du dessus. La ligne du dessous s’allonge vers l’arrière et le ventre est modérément rentré. La croupe est modérément inclinée, l’idéal étant à 30 degrés de l’horizontale. La queue est droite, ne devant pas dépasser 4 po (10,2 cm) naturellement ou artificiellement écourtée.

Membres antérieurs

Les omoplates sont longues et plates, appliquées contre le corps au garrot, environ deux doigts de largeur au repos et bien inclinées à un angle d’environ quarante-cinq (45) degrés par rapport au sol. Le bras (humérus) est attaché presque à un angle droit avec la ligne de l’épaule lorsque les bras sont droits, perpendiculaires au sol. Le coude est équidistant entre le garrot et le sol. Les jambes sont droites et puissantes. Les métacarpes sont courts, épais et forts mais demeurent flexibles, formant un léger angle lorsque vus de côté. Les pieds sont ovales, compacts avec des orteils serrés et bien arqués. Les coussinets sont épais et flexibles; les ongles sont courts et forts. Les ergots peuvent être enlevés.

Membres postérieurs

La largeur des membres postérieurs est à peu près la même que celle des membres antérieurs au niveau des épaules. L’angulation du bassin avec le fémur correspond à l’angulation des omoplates avec le bras, formant à peu près un angle droit. Les articulations du grasset sont bien définies, les articulations du jarret modérément angulées. Les métatarses sont courts, perpendiculaires au sol et parallèles l’un à l’autre lorsque vus de l’arrière. Les pieds sont ovales, compacts avec des orteils serrés et bien arqués. Les coussinets sont épais et flexibles, les ongles sont courts et forts. Les ergots postérieurs sont enlevés.

Poil

De texture moyenne, droit à légèrement ondulé, résistant aux intempéries, de longueur moyenne et pourvu de sous-poil. La qualité du sous-poil varie avec le climat. Le poil est court et lisse sur la tête, sur la face externe des oreilles, le devant des membres antérieurs et sous les jarrets. Le derrière des membres antérieurs présente des franges modérées; les culottes sont modérément fournies. Il y a une frange et une collerette modérées, plus prononcées chez le mâle que chez la femelle. Les robes non typiques sont des fautes graves.

Couleur

Les couleurs sont fortes, claires et riches. Les couleurs reconnues sont le bleu merle, le rouge (foie) merle, le noir solide et le rouge (foie) solide avec ou sans marques blanches et ou/ points feu (cuivre) sans ordre de préférence. Les bleus merles et noirs ont une pigmentation noire sur le nez, les lèvres et le pourtour des yeux; les rouge (foie) merles et les rouge (foie) ont une pigmentation foie sur le nez, les lèvres et le pourtour des yeux. Les nez partiellement tachés de ladre ne doivent pas être pénalisés chez les chiens de moins de un an. Chez toutes les couleurs, les régions autour des oreilles et des yeux sont dominées par une couleur autre que blanc. Un collier blanc ne doit pas dépasser la pointe du garrot.

Allures

Agiles, libres et dégagées, exhibant agilité et des enjambées longues et bien équilibrées. Les membres antérieurs et postérieurs se déplacent tout droit, parallèles à la ligne centrale du corps; au fur et à mesure que le chien prend de la vitesse, les pattes avant et arrière convergent vers le centre de la ligne de gravité du chien alors que la ligne du dessus demeure ferme et de niveau.

Taille

Hauteur au garrot préférée pour le mâle : 50,8 à 58,4 cm (20 à 23 po); pour les femelles, 45,7 à 53,3 cm (18 à 21 po); la qualité ne doit pas être sacrifiée à la taille.

Caractéristiques éliminatoires

• Monorchidie ou cryptorchidie

• Couleurs autres que les couleurs reconnues

• Taches blanches sur le corps

• Truffe de couleur chair

• Prognathisme inférieur; prognathisme supérieur de plus de 1/8 po

Tempérament

L’Aussie est un chien qui possède une très grande intelligence. Son travail de rassembleur, entre autre avec le bétail, dans des conditions environnementales parfois périlleuses et à travers des intempéries prononcés, l’a poussé à développer différentes stratégies pour arriver à ses fins. Il n’est donc pas surprenant de voir beaucoup de bergers australiens essayer de déjouer l’autorité mise en place. Par contre lorsqu’ils savent qui est le leader, lorsque les attentes des propriétaires sont claires, lorsque les règles sont bien établies, ce sont des compagnons exemplaires et extraordinaires qui feraient tout pour plaire à leurs maîtres.

Un bon exemple pour illustrer la façon du berger australien de voir le monde et d’agir devant les différentes situations qui se proposent à lui est celui de la clôture expliqué par Lisa Giroux de K9 station . Un berger australien qui se retrouve devant une clôture ne voit pas cette clôture comme une limite imposée par l’environnement. Il y voit une opportunité de travailler et va tout faire pour la trépasser, et ce sans relâche. La plupart des chiens vont voir la clôture comme un obstacle, ils vont se dire : « Il y a une clôture, je ne peux rien y faire ». Ils vont s’y faire et attendre qu’on les sorte de là. L’Aussie avec son intelligence éminente et sa grande ténacité, va se dire « Tiens, tiens une clôture, je vais essayer de me sortir de là. Beaucoup le réussissent d’ailleurs. Il n’est pas rare d’apprendre qu’un aussie à sauté la clôture ou à creuser pour sortir d’un enclos. Ce qui est amusant, c’est que ayant pour fonction de rabattre le troupeau sur le berger, ils vont souvent se retrouver au meilleur endroit pour vous voir de l’extérieur. Il est rare qu’un chien de berger partent bien loin, à moins d’avoir eu peur ou d’avoir un trouble du comportement qui l’amène à agir en contradiction avec son instinct. En plus d’être très intelligents, débrouillards et tenaces, ils sont extrêmement agiles et athlétiques.

Le berger australien ne lâchera pas prise devant une simple clôture. Il n’y a pas si longtemps, il protégeait les troupeaux contre des prédateurs aussi impressionnants que des ours, des coyotes et des loups et rassemblaient des bœufs 20 fois son poids, alors une petite clôture, il n’y a rien là. Vous comprenez maintenant que votre aussie doit être stimulé mentalement dans sa journée. Si vous ne lui donnez aucune tâche, il s’en trouvera de lui-même et ce ne sera pas nécessairement celles que vous aurez souhaité. Il tentera d’outrepasser, de surpasser les limites que vous lui aurez imposé. Il se peut qu’il saute des clôtures, qu’il aille chercher de la nourriture sur le comptoir, qu’il ouvre des sacs de type ziploc ou des contenants avec un couvercle qui se soulève… ainsi de suite. D’ailleurs, avec la nourriture soyez toujours vigilants, les aussies sont très attirés par cette dernière.

La solution pour éviter ce genre de comportements délinquants est de bien stimuler mentalement et physiquement votre aussie et de bien l’encadrer. De la même façon, vous devez lui imposer des limites et des périodes de calme. La cage vous sera essentielle en début d’éducation. Une fois son énergie dépensée, vous le mettrez dans la cage, afin de lui apprendre à se calmer. Il apprendra à se reposer. L’aussie doit travailler, mais ne doit pas être sur-stimulé.

La très grande intelligence et la forte ténacité du berger australien peuvent apporter à des propriétaires non expérimentés son lot de difficultés, si ces derniers n’ont pas une idée précise du type d’éducation qui convient à leur chien. De plus, l’australien a besoin d’une très bonne socialisation en bas d’âge, car son côté gardien fait de lui un chien qui a une réserve face à l’étranger. Ce comportement est normal, mais on ne voudrait pas que de la timidité s’installe.

Pour décrire le berger australien, j’utiliserais les termes et qualificatifs suivants : Une intelligence éminente, une versatilité à coupé le souffle, une polyvalence impressionnante et une rapidité de compréhension et d’exécution des commandements. Pas étonnant qu’il soit le compagnon idéal pour le maître qui veut faire des sports canins avec son chien, tels que l’obéissance, la danse canine, le rassemblement sur troupeau, l’agilité ou de tout autre sport canin. Mais attention à la répétition sans quoi votre compagnon va s’ennuyer.

Entraînement

Afin d’établir un bon lien avec votre aussi, usez de renforcement positif comme technique d’entraînement. La force ne vous mènera nulle part. Vous tomberez rapidement en conflit avec votre chien et il ne vous donnera rien. L’entraînement devra être basé sur la complicité. Au début, afin de bien conditionner les comportements, utilisez de petite quantité de nourriture et du jeu en termes de récompense.

L’Australien performe dans plusieurs disciplines, dont l’obéissance, l’agilité et la danse canine (freestyle ou obé-rythmée). Évidemment sur troupeau, il est un excellent rassembleur.

1. L’obéissance canine

Un sport canin qui vous permet de construire les fondements de l’éducation de votre berger en lui apprenant à vous écouter et à exécuter des commandements de base comme le assis, le coucher, l’attention du chien, le rappel, les restes et la marche au pied. Les bergers australiens performent dans ce sport. Ils sont vifs, attentifs et rapides. Ensuite reste aux maîtres à leurs apprendre la précision, mais ils apprennent très rapidement. Attention par contre, ils peuvent se tanner rapidement si vous leur faîtes vivre trop de répétitions. Ils détestent la répétition. Malheureusement en obéissance, il y a beaucoup de répétitions. Voici quelques trucs pour faire aimer ce sport à votre australien.

Afin d’éviter la lassitude devant la répétition, je vous conseille de toujours de pratiquer de petites séances avec votre berger australien!!! Lorsque votre chien fait bien ce que vous lui avez demandé, attendez à plus tard avant de lui demander à nouveau. Intégrez les pratiques d’obéissance à votre quotidien. Par exemple, je pratique les rappels de mon chien en faisant ma vaisselle et je travaille ses attends à la porte, lorsque je range mes vêtements dans ma chambre. Pas besoin de tout arrêter pour un peu d’obéissance.

Travaillez en renforcement positif pour apprendre à votre australien les nouvelles commandes. N’utilisez pas la force. Vous risquez de créer une relation conflictuelle entre vous et votre chien. Travaillez en coopération avec lui. S’il ne semble pas vous comprendre, demandez vous pourquoi. Souvent, c’est nous qui faisons quelque chose qui ralentit son apprentissage. Amenez votre aussie à aimer vous obéir, sans quoi il ne performera pas.

J’utilise toujours un jouet d’obéissance. Je récompense la bonne écoute de mon chien par des récompenses, mais ma récompense finale après une petite séance d’entraînement, c’est mon jouet d’obéissance. Mon chien ne peut pas l’avoir à d’autres moments. Seulement après un beau travail. Je lui laisse 30 secondes et le range ensuite.

N’oubliez pas de toujours laisser votre chien sur une bonne note.

Dès 8 semaines, le petit berger australien peut apprendre un peu d’obéissance. Au début miser surtout sur l’attention de votre chien. Récompensez beaucoup son attention et son calme !

2. La danse canine ou obé-rythmée

La danse canine est une combinaison de mouvements de fantaisie et d’obéissance que l’on met bout à bout, dans le but de les présenter à l’intérieur d’une chorégraphie. Le chorégraphe et son chien s’exécutent alors sur une musique de leur choix. Ce sport est à mon avis un des plus intéressant pour votre australien. La répétition n’est pas présente comme en obéissance. Vous travaillez beaucoup l’attention de votre berger. Il doit décoder chacun de vos mouvements. Ce qui lui demande d’être très attentif et réfléchi. La danse met le mental de votre chien à rude épreuve et que dire du travail physique qu’il doit exécuter. Une belle façon de canaliser l’énergie de votre aussie ! N’oubliez pas de travailler avec beaucoup de récompenses au début. La danse canine est un sport ludique qui permet au maître et au chien de s’amuser et de développer une belle relation de complicité.

Dès 8 semaines votre petit berger peut apprendre des mouvements simples !

3. L’agilité

C’est un sport canin, dans lequel le chien sous la conduite du maître évolue sur un parcours d’obstacles. Un sport où votre berger australien doit développer sa précision et sa rapidité. Son intelligence et sa souplesse sont plus que stimulées. Par contre attention aux tournants. Ils sont de plus en plus exigeants et font sortir le chien de son axe. Plusieurs se blessent. Si vous exagérez la pratique de ce sport, à long terme vous pouvez faire vieillir prématurément les articulations de votre chien. Comme dans tout, la modération a bien meilleur goût. L’agilité en quantité modérée est par contre très bonne pour la musculation de votre berger australien et pour développer son attention. Souvent, une base en obéissance est exigée ou recommandée.

Notez bien que ce sport est contre indiqué pour les australiens qui ont des troubles du comportement au niveau de la prédation. Juste de voir les autres participants courir à vive allure peut les amener à se lancer dans une poursuite et à développer de l’agressivité par prédation. S’ils agissent ainsi, ils peuvent attaquer ou même se faire attaquer. Analysez bien le groupe dans lequel vous inscrivez votre berger. Il serait dommage qu’un accident lui arrive.

4. Le Rally-O

Un sport canin qui vous fait voir une autre facette de l’obéissance canine. Le maître et le chien suivent un parcours et doivent s’arrêter à différentes stations. À chacune d’elles le maître doit donner à son chien les commandements inscrits sur les panneaux. L’animal doit réponde aux différentes commandes. Sport idéal pour les gens qui débutent en obéissance puisque les règlements du Rally-O sont moins exigeants que ceux de l’obéissance. Encore une fois, attention à la répétition. Référez-vous à l’obéissance pour savoir comment entraîner votre chien dans ce sport.

5. Le rassemblement sur troupeau

Sport canin qui permet à votre berger australien de stimuler ses instincts de rassembleur. Un bon exutoire physique et mental. Un sport qui développe l’esprit d’analyse et le focus de votre aussie. Il est si beau de voir son berger australien exercer le travail pour lequel il a été conçu. Sa confiance en lui se développe au fil des réussites et soyez certains d’une chose : après une bonne séance de rassemblement votre aussie sera content de se reposer.

6. Le cani-Cross

Encore un sport qui demandera à votre berger d’utiliser son physique et son mental. Votre chien doit avoir le focus sur sa course et être attentif à vos commandes. Pour une fois qu’il peut vous tirer, il est heureux ! Relié par une longe élastique, votre berger vous aidera à prendre de la vitesse et à courir plus longtemps en vous tirant. Une activité qui développe un bel esprit d’équipe entre vous et votre chien et fait travailler les muscles des deux partenaires.

7. Le pistage

Un sport qui stimulera l’odorat de votre berger et lui demandera de réfléchir pour trouver ce que vous lui demandez. Au début votre chien devra comprendre le commandement « cherche » et ensuite flairer une piste. Vous pouvez aller vous cacher et quelqu’un peut demander à votre chien « CHERCHE ». Lorsqu’il vous trouvera, soyez très content et récompensez-le. Faîtes de petite séance au début et laissez des périodes de repos à votre chien.

L’hyperthermie et les coups de chaleur

La température normale d’un chien se situe entre 37,8 et 39,16 degrés Celsius. En haut de 39,16° C, il y a présence de fièvre et en haut de 41° C, il y a risque
de séquelles. Si votre chien souffre d’hyperthermie et qu’il n’obtient aucune assistance, voici ce qui se produira :

Il faut trouver la cause de l’hyperthermie et tenter de ramener la température à la normale.

Le manque d’hydratation est souvent la cause de l’hyperthermie. Pour vérifier si notre chien se déshydrate, nous pouvons lui surélever la peau du cou. Si elle prend du temps à redescendre, il faut l’aider à s’hydrater. La déshydratation peut aussi être détectée par la présence d’ourlet blanc en dessous du nez.

Lorsque la température monte au-delà de 41° C, voici ce qui peut se produire :

Difficulté respiratoire : respiration anormale en haut ou en bas de 10 à 30 respirations minute (selon la grosseur du chien)

Diarrhée sanglante : fait en sorte que les bactéries et les toxines sont absorbées rapidement. Il faut envisager la possibilité de septicémie (infection
généralisée du système).

Arrêt des fonctions vitales : les reins arrêtent de fonctionner, présence d’œdème cérébrale. Tout le système finit par être atteint. La mort est douloureuse.

Les coups de chaleur surviennent habituellement lorsqu’il fait chaud et humide. L’été, il est donc recommandé de promener son chien tôt le matin ou plus tard en
soirée. Il faut faire attention aux chiens âgés ou aux jeunes chiots, aux chiens avec des problèmes cardiaques ou avec une fragilité respiratoire
(chiens aux visages aplatis) ou encore aux chiens qui font des crises d’épilepsie.

Lorsque le temps est chaud et humide, nous ne devrions jamais laisser notre chien dansla voiture, car la température monte rapidement. Nous devrions aussi éviter tout exercice excessif. Notre animal doit avoir accès à de l’ombre et de l’eau fraîche. Les chiens évacuent la chaleur par l’halètement. Un halètement excessif par temps chaud peut être un
indice de coup de chaleur. Dans le doute prenez la température de votre chien.

Mieux vaut prévenir que guérir !

Pour se refroidir, l’animal doit respirer de l’air ayant une température plus basse que la température de son corps. Si la température est élevée, cela devient difficile.

Ainsi, avant de faire des activités extérieures avec son chien, il faut vérifier la température ambiante.

23,88° C = potentiellement dangereux;

29,4° C = dangereux;

30° C = danger de mort.

Par temps chaud, il faut :

·
Si vous devez mettre votre chien au travail, il faut bien surveiller les signes précurseurs d’un coup de chaleur et prendre des pauses au frais et bien hydrater l’animal.

Pour refroidir votre chien, il faut :

Nous arrêtons de le refroidir lorsque la température de son corps atteint 39° C afin d’éviter qu’il tombe en hypothermie.

Certaines conditions sont propices à la surchauffe du corps :

Principaux signes d’un coup de chaleur :

Ces signes peuvent tous apparaître, mais pas obligatoirement. Le chien peut en présenter que quelques-uns. Nous devrions toujours nous inquiéter d’un chien titubant et faible.

Si nous percevons un risque de coup de chaleur, voici ce que nous devrions surveiller chez notre animal :

La Socialisation du chien

La Socialisation du chien

La socialisation est un processus par lequel le chiot se familiarise avec son environnement immédiat et son environnement étendu. Il apprend à vivre parmi son espèce et parmi l’espèce humaine (espèce-ami). Il devra composer avec des règles bien établies par les deux espèces.

Ce processus est indispensable au bon équilibre de votre chien. La période de socialisation primaire, chez le chiot, se déroule entre trois et huit semaines. Avant, on parle plutôt d’imprégnation. Cette période, très importante, est marquée par l’éducation de la mère et par le rôle de l’éleveur. Tout ce que le chiot vivra durant la phase d’imprégnation et de socialisation primaire forgera son tempérament adulte. À l’inverse, ce qui ne sera pas vécu, lui manquera. L’importance de choisir un bon élevage est donc de mise.

Par la suite, de huit à seize semaines, on parle de socialisation par désensibilisation. Ce processus sera mis en place par la famille d’adoption du chiot. Les nouveaux maîtres devront permettre à leur nouveau compagnon de se familiariser avec son environnement immédiat, mais aussi avec différents environnements. Le chiot doit être sorti en milieu urbain, là où il y a de l’achalandage.

On vise à ce qu’il se familiarise avec le plus de gens possible (hommes, femmes, enfants, personnes à mobilité réduite, gens de couleurs, etc.). L’habitude aux différents bruits doit aussi se faire durant cette période (circulation, chiens qui aboient, enfants qui crient, frein de camion, etc.) Promenez votre chiot de jour comme de soir. La vue du chien est semblable à la nôtre dans la pénombre. Les sorties nocturnes sont donc à importantes

Sortez, certes, mais n’oubliez pas d’inviter des gens à la maison. L’intrusion est à travailler en bas âge, si vous ne voulez pas que votre chiot développe de la réactivité à la porte. Demander à vos visiteurs d’ignorer votre chiot à leur arrivée et récompenser son calme. Votre entourage vous félicitera pour l’éducation de votre compagnon poilu.

C’est aussi le temps d’inscrire votre chiot à un cours de maternelle.

Informations :

http://www.lacademiechien.com/index.php/cours/maternelle